10 avril 2006

13 - Sortie de crise ?

le 10 Avril 06 - Au raz des pâquerettes ? on débaptise et on continue avec d’autres sigles ? on aménage ce qui n’aurait jamais dû être mis en cause : le motif de l’arrêt d’un contrat, un juste temps de probation……?
Il faudrait une fois pour toutes, arrêter de pousser ( les demandeurs d’emploi ) vers les entreprises, à coups de mesures pour l’emploi. Prenez mes jeunes, je fais un rabais, prenez mes seniors je fais une ristourne, prenez nos femmes seules, elles sont en promo……
Pour guérir le cancer du chômage, il faut changer de sens, inverser la vapeur. Que désormais les entreprises aspirent “ les chômeurs “. Problème posé simple, mais à solutions très complexes. En effet, cela suppose que les activités économiques aient davantage de chiffre d’affaires. Et nous voilà sur le chemin abrupte de la compétitivité.
1 - Avoir plus de commandes, de clients solvables, cela suppose d’avoir de nouveaux et meilleurs produits. 2 - il faut des prix compétitifs, 3 - Une maîtrise parfaite de la qualité. 4 - des commerciaux performants connaissant les marchés, les points faibles et les stratégies des concurrents. 5 - un management “ éclairé “, innovant, dynamique. 6 - un climat social fait de confiance réciproque. 7 - une volonté de transparence 8 - une recherche qui trouve, des innovations, ……….et la liste est encore longue pour atteindre l’excellence.
Nos concitoyens sont reconnus comme travailleurs, de très bons professionnels, patriotes, il est vrai cabochards, mais c’est une preuve qu’ils n’achêtent pas une poule dans un sac. C’est rassurant.
Des lois technocratiques ne permettront de jouer les partitions pour grand orchestre dans les entreprises.
Peut-on savoir si les 14-18 ans qui, à juste titre, aspirent à un revenu régulier, réclament un emploi fiable, durable, intéressant, se rendent compte qu’un patron n’a qu’une partie des cartes en main. ?
Pourrions-nous aussi être sûrs que ces jeunes n’ont pas appris que l’on fixait le prix de vente en ajoutant le bénéfice au prix de revient ? Le grand “ Yaka-fautqu’on “ d’un voyage sur la lune d’une entreprise pérenne. Les facilités des débuts du XX ème siècle, l’empire français…
Certains souhaiteraient peut-être que les clients soient traités comme s’ils étaient à l’intérieur de l’entreprise !. Ces consommateurs bien gentils seraient bien obligés de prendre ce qu’on leur donnerait au prix fixé en circuit fermé. Le temps bénis de la lampe à pétrole !.
Tout ce qui nous arrive, n’est pas la faute du gouvernement ou des syndicalistes, mais celle des clients. Qu’on se le dise et se le répète. Ils se permettent d’acheter au prix le plus bas, de regarder dans l’assiette du voisin et voilà que les chinois et bientôt les indiens se mettent à les séduire !. Georges Marchais avait trouvé la solution : “ achetez Français “ et Mr le Pen pense probablement comme lui ( sur ce sujet là ! ).
Sortir par le haut, c’est prendre à bras le corps l’économie. Les partenaires sociaux le peuvent, encore faut-il qu’ils arrêtent de jouer aux gendarmes et aux voleurs entre eux. Quand au gouvernement qu’il balaye devant sa porte.

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