23 mai 2005

Voeu pieux

Les partisans du " non" veulent renégocier le traité ?
Avec qui ? Le chancelier allemand, le président polonais, le roi d'Espagne ? qui ont fait un maximum de concessions, pendant l'année et demi de confrontations ?
Il faut être deux et dans le cas du traité de NICE, 25, pour renégocier. L'Europe ne sera pas française, il faudrait qu'un certain nombre de donneurs de leçons, de juristes éxacerbés, regardent nos partenaires dans les yeus et non dans le miroir de leur salle de bains.

19 mai 2005

19 Mai article de E Chouard

Professeur de droit marseillais ( http//etienne.chouard.free.fr ) considèrent que cinq principes de droit constitutionnel ne sont pas respectés, par le traité établissant une constitution européenne.
- texte doit être - lisible - neutre - révisable - protegeant contre la tyrannie par la séparation et le contrôle des pouvoirs - établi par une assemblée constituante et non les hommes au pouvoir.
Ces motifs le conduisent à voter non.
C'est ne pas tenir compte :
- qu'il n'y a pas de " peuple européen ". Donc pas d'asemblée constituante possible à partir de populations aux cultures et histoires si chahutées.
- qu'il s'agit d'un traité entre Etats, représentés par leurs dirigeants du plus haut niveau. On peut supposer, qu'après un an et demi de confrontations, négociations, le texte est " lisible " pour eux et leurs conseillers.
- Neutre ? libéral veut dire " épris de liberté " le libéralisme est l'utilisation par quelques uns de ces libertés pour gruger leurs semblables. Le " social " c'est le résultat des comportements citoyens au quotidien.
- Révisable ? Pas dans l'immédiat. Cela empéchera un " petit " Etat "ou un " grand " de bloquer le système.

18 mai 2005

Madame Mitterand ...

Madame Mitterand nous a habitués à des propos " insolites " comme payer une " rançon à la Justice de notre pays, pour faire sortir de prison un de ses fils mis en examen pour malversations dans un pays africain.

Et voilà qu'elle nous explique qu'elle votera " non " au référendum sur la constitution, car il y a trop de chômeurs. Se souvient-elle que quand son président de mari fut élu, il avait promis de réduire le 1800000 chômeurs de 1981 à 800000, et que sept ans plus tard, il y avait 2500000 chômeurs et 400000 nouveaux venus dans une nouvelle catégorie : les Rmistes ! Pas très social, ce socialiste de mari !

Son " non " s'appuirait aussi sur sa volonté de refuser la " dictature du marché ". Peut-être a-t-elle, à une certaine époque, pratiqué cette dictature, en choisissant le petit maraîcher de gauche qui vendait des tomates aussi belles que celui de droite , mais un peu moins chères. ?

Le marché est un mécanisme, comme un réseau de voies de communications, qui s'y l'on en croit le dicton, toutes mènent à Rome. Ce sont les acteurs qui sont plus ou moins sociaux. Une vraie socialiste ne devrait-elle pas sur le marché, acheter la même quantité de tomates à tous les maraîchers ?